Ces derniers temps, je n’ai pas beaucoup créé, ce qui est inhabituel pour moi, car d’ordinaire, je fais quelque chose chaque jour. Peut-être ai-je besoin d’une pause, d’une période d’incubation avant de remonter en selle. Une chose que j’ai tout de même réussie, c’est de réexaminer le matériel d’art dans mon atelier. Certains n’ont pas été touchés depuis des années. Plutôt que de les donner ou de les éliminer, j’ai décidé de les utiliser.
Les pastels à l’huile, par exemple. Je ne les avais jamais vraiment explorés, ne sachant pas comment obtenir l’effet que je recherchais. Mais aujourd’hui, une simple recherche en ligne suffit—et voilà ! Une démonstration YouTube apparaît.
Après avoir regardé quelques tutoriels, j’ai décidé d’essayer. Mon premier test ? Un autoportrait plutôt classique. Ce qui m’a surprise, c’est le temps qu’il m’a fallu pour obtenir l’effet souhaité. J’ai passé des heures sur une feuille de 23 × 30 cm, et je n’avais réussi qu’à travailler le visage. De nombreuses heures plus tard, je l’ai enfin terminé.
Quand je travaille en numérique, le temps file. Curieusement, utiliser les pastels à l’huile m’a semblé plus lent et laborieux. J’ai apprécié les deux processus, mais j’ai vécu le temps différemment. Peut-être que le dessin sur papier engage davantage le corps—il y a une physicalité dans les médiums traditionnels qui disparaît avec l’iPad. Le numérique, lui, peut se faire en mode détente, allongée sur le sofa, jambes relevées, ce qui est, pour moi, bien plus relaxant.
Cette année, je compte alterner entre approche traditionnelle et numérique. Aucun des deux médiums ne rend le processus de création plus facile, des heures peuvent être passées à chercher des solutions, et parfois, le résultat finit en matériel de collage. Mais chaque essai est une expérience d’apprentissage, non ?
En travaillant sur ce dessin en particulier, j’ai expérimenté une approche hybride. Une fois partiellement terminé, je l’ai photographié, importé dans Procreate, exploré différentes modifications et ajouté des filtres funky d’une autre application. Les possibilités du numérique sont infinies, mais j’aime la texture qui émane du travail traditionnel.
Voici quelques résultats de mes expériences numériques.
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