La fête évoque souvent une aventure collective, un tourbillon de voix et d’énergie qui peut sembler accablant pour les plus discrets d’entre nous, moi y compris. Bien que les introvertis recherchent généralement des cercles plus restreints, il existe des instants où la foule devient accueillante. Cela se produit lorsque l’anonymat est possible, lorsque l’on peut se fondre dans le spectacle, caché à la vue de tous.
Défilés, mascarades et fêtes comme le Mardi Gras ou l’Halloween ouvrent des portes vers un autre monde. Le costume devient langage, le déguisement, libération. Dans ces espaces, l’imaginaire s’emballe, et la foule se transforme en un paysage onirique et vivant. Nul ne se distingue, car chacun est merveilleusement autre.
Défilés, mascarades et fêtes comme le Mardi Gras ou l’Halloween ouvrent des portes vers un autre monde. Le costume devient langage, le déguisement, libération. Dans ces espaces, l’imaginaire s’emballe, et la foule se transforme en un paysage onirique et vivant. Nul ne se distingue, car chacun est merveilleusement autre.
L’œuvre numérique que j’ai imaginée pour Contamination culturelle 2025, une exposition extérieure itinérante organisée par le Conseil des arts et de la culture de Vaudreuil-Soulanges (CACVS), est née de ces réflexions. En son cœur, un personage solitaire, inspirée par les êtres à plumes qui vivent parmi nous. Vêtue d’un costume duveteux, la figure embrasse la force tranquille de la transformation.
La métamorphose est si entière que deux oiseaux viennent se poser doucement sur son dos courbé. Dans ce geste naît une joie simple, un lien tissé entre caméléons costumés et habitants ailés de notre monde partagé.
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